Ce soir, je me surprends à avoir… du temps ! Alors que je viens de reprendre le boulot, que l’Oursonne démarre la crèche, je m’attendais à être débordée. Je me suis préparée pour cette rentrée comme si j’allais affronter un ouragan. Le frigo est plein pour deux semaines, les paniers de linge sale sont vides, la maison est rangée. Je ne dis pas que je me suis tourné les pouces aujourd’hui, non, le planning de nos journées est minuté… mais je n’avais rien prévu pour nos soirées !
Cette soirée vide me prend par surprise. C’est drôle, hier, je parlais justement au gros Ours. Il m’encourageait à trouver une activité sportive pour l’année, mais je lui disais que je voulais rester prudente, attendre au moins un mois pour voir comment tourne notre organisation avant de prendre ce genre d’engagement. J’avais le sentiment d’être déjà complètement débordée par anticipation. Sauf que, j’en prends conscience ce soir, la course qui commence le matin s’arrête quand l’Oursonne s’endort, et c’est aux alentours de 19h30 en ce moment…
Je crois que quelque part entre ma grossesse et le congé parental j’ai perdu l’habitude de prévoir des sorties le soir. Je me souviens vaguement d’en avoir souffert à un moment, d’avoir essayé de lutter (je suis sortie boire un verre une fois, quand l’Oursonne avait trois ou quatre semaines), avant d’arrêter d’y penser. Être à la maison, m’occuper du bébé, vivre à son rythme, est devenu tellement naturel. Maintenant que je reprends le travail, et sans doute parce que c’est le tout début, je ne pense qu’à passer le plus de temps possible avec elle. Sauf que la nuit, elle dort (et je n’oublie pas comme cette victoire a été longue à obtenir…).
La vérité c’est que j’ai du mal à me résoudre à ne pas la voir du tout le soir. Ça a été le cas mardi dernier. Quand je suis rentrée, la porte de sa chambre était déjà fermée, et ça a clairement été le moment le plus dur de cette semaine d’adaptation. De façon assez irrationnelle, je n’arrive pourtant pas à envisager de ne pas rentrer à la maison. On ne sait jamais, elle pourrait se réveiller. Je pourrais voler quelques minutes de câlin, le nez dans ses petites bouclettes et son odeur de lait et d’amande, avec la lumière douce de sa guirlande. Oui, je suis comme une droguée, lucide sur la nécessité de décrocher, mais encore réticente à sauter franchement le pas.
Alors voilà, pour le moment, j’ai peut-être du temps, mais je n’ai pas encore envie de l’utiliser pour être ailleurs qu’à la maison. Je veux bien retrouver une vie active en journée, mais je ne suis pas encore prête à enfiler le soir le costume de la femme indépendante qui boit des coups ou file à son cours de cycling. Je suis persuadée que ça viendra… Plus tard…
J’ai repris le sport ce mois-ci, un soir par semaine … et à chaque fois, partir est un déchirement, surtout que je pars juste avant le biberon et le coucher.
Mais bon, il paraît que ça me fait du bien et FeuFolet n’a pas trop l’air perturbé.
Profite de tes soirées de libre, même juste à la maison, l’important, c’est de profiter quand on a un peu de temps pour soit.
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Ben moi au moins je pourrai avoir le « confort » de ne pas la quitter juste avant le biberon et le coucher, en enchaînant boulot et sortie… Tu as repris quoi comme sport ?
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Escrime historique (le club le plus proche de chez moi) après 15 ans d’escrime sportive …
Un sport de bourrin en somme ^^
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Bah non « historique » ça fait raffiné au premier abord ! Mais bon après si on se met à penser aux armes historiques, c’est vrai que ça change un peu l’ambiance !
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Ca fait ça parfois, on est tellement préparé à affronter des difficultés, qu’au final c’est moins dur qu’on s’y attendait. C’est mieux dans ce sens là. Profite bien de tes soirées cocooning, et tu as raison, on est jamais si bien que chez soi. Les soirées peuvent attendre.
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Oui c’est sûr, c’est une surprise positive !dans ce sens !
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Chaque chose en son temps, cela reviendra naturellement. C’est souvent pareil pour moi. Lorsque je me rends compte que je vais avoir du temps pour moi, j’en profite pour me scotcher sur mon canap’, mon ordi sur les genoux ou alors on regarde un film en amoureux. De petits instants simples mais qui font du bien 😉
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C’est exactement ce dont j’ai besoin en ce moment 🙂
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Pour commencer, ça me rassure de lire que tu n’es pas totalement débordée :). Et sinon je suis sûre que le reste viendra petit à petit. Je n’ai cependant pas bien compris ton emploi du temps : qui récupère l’oursonne à la crèche et s’en occupe jusqu’au dîner ? Moi j’aimerais bien lire un article avec vos journées-type 🙂 .
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Je ferai sûrement un article pour parler de notre organisation, mais pour te répondre rapidement : on s’est répartis la semaine entre mon mari (2 soirs), ma mère (la fin de journée et la soirée du mercredi) et moi (2 soirs). Celui qui est « de service » assure la sortie de crèche, le bain, etc. jusqu’au coucher. Du coup il y a des soirs où je peux travailler tard (…) ou sortir pendant que ma fille est entre de bonnes mains.
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Le titre de ton article m’a tout de suite accrochée! ^^ Moi je n’ai commencé à avoir vraiment envie de sortir que quand ma fille avait déjà plus d’un an. Maintenant elle en a 2 et je reprends doucement une vie « sociale nocturne » lol. Mais pas plus d’un soir par semaine. Elle me manque toujours très vite ^^
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Ca me rassure de voir que je ne suis pas un cas isolé ! Merci !
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Chaque chose en son temps, et si pour le moment, tu ressens le besoin d’être chez toi, le soir, même si bébé dort et que rien ne se passe … c’est que ça doit se passer comme ça, pour l’instant. Le déclic arrive toujours quand c’est le bon moment 🙂
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C’est ce que je me dis, si je m’écoute maintenant, j’arriverai aussi à sentir quand le moment sera venu de remettre le nez dehors 😉
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