Hier soir, je me suis occupée toute seule de mes filles. On a enchaîné le retour à la maison, le bain, le dîner… et j’étais toute guillerette ! Je ne sentais pas de stress ni de rancœur envers mon mari qui est rentré tard du travail. Et je me suis dit qu’on avait fait du chemin depuis la fin de mon congé parental ! Être maman à 100 % du temps a été une expérience super intense, avec ses bons côtés et ses difficultés. Avec quelques mois de recul, je me sens prête à faire le bilan :
Une bonne dose d’émotions fortes
J’ai pris un congé parental pour chacune de mes filles : quatre mois pour mon aînée, cinq mois pour ma cadette.
Ça paraît peu, mais il faut y ajouter le congé maternité, des congés… Au final, elles sont entrées en crèche à respectivement huit et dix mois. A chaque fois, ça a été des mois très denses, des périodes très spéciales de ma vie, pendant lesquelles j’ai l’impression d’avoir beaucoup évolué. J’aurais pu garder ça pour la fin, mais je préfère le dire d’emblée : vivre en 24/24 avec ses enfants, c’est une expérience émotionnelle dingue. Et dans les moments où je n’étais pas trop fatiguée pour m’en rendre compte (je vais développer par la suite), j’ai éprouvé beaucoup d’amour, de bonheur, et de gratitude. Être maman, je le vis comme une aventure, une passion amoureuse : à fond ! Parfois, je regarde ma grande Ourse et je me dis : « c’est fou, cette personne qui n’existait pas il y a 4 ans, est devenue la personne la plus proche de moi, celle à qui je parle le plus, probablement une de celles qui me connais le mieux… » Je pense qu’on aurait trouvé une relation intime sans congé parental. Mais pour nous, elle s’est créée dans la fusion et c’était parfait pour moi.
Des liens très forts
Forcément, la fusion c’est plus évident en tête à tête qu’à trois.
Pendant toute cette première année de vie de ma petite Ourse, je me suis inquiétée : est-ce que je lui accordais assez de temps et d’attention ? J’avais l’impression parfois de la trimballer partout, de tout faire avec elle, et en même temps de la reléguer tout le temps au second plan. Elle était en écharpe contre moi, ou même au sein, mais j’étais en train de chausser/coiffer/écouter sa sœur. Avec son premier anniversaire et son entrée à la crèche, j’ai le sentiment qu’on a passé un cap dans notre relation. On n’est plus collées tout le temps ; d’autres personnes s’occupent d’elle ; et puis elle commence à communiquer, à nous dévoiler sa personnalité. Je ne me demande plus trop si je parlais plus ou moins à sa sœur au même âge, si on était plus proches ou moins.
Ce que le congé parental a accéléré, je crois, c’est surtout l’intimité entre mes deux filles.
Pendant cinq mois, ma grande Ourse n’allait plus que deux jours par semaine à la crèche, et en passait donc cinq avec nous. Pendant l’été, on est parties sans leur père plusieurs fois. On a formé un vrai trio, dire « toutes les trois » était devenu une expression courante dans le langage de mon aînée. C’est une nouvelle configuration qui s’ajoute à mes anciennes réflexions géométriques sur la famille et le couple. J’ai eu l’impression que vivre des journées entières avec sa petite sœur était enrichissant pour mon aînée : elle voyait de près une vie de bébé (et même une vie de maman de bébé si on va par là). Comme elle est jeune, j’ai essayé de ne pas la responsabiliser sur les soins de sa petite sœur. Mais spontanément elle lui consacre parfois des moments de jeu. Elle aime bien aussi la savonner et la rincer dans le bain. Et en ce moment elle tient absolument à la chausser et à la déchausser le matin et le soir. Évidemment je regarde tout ça le cœur gonflé d’amour et de fierté.
Une lourde responsabilité éducative
Décider de prendre un congé parental impliquait de casser le rythme hebdomadaire de ma fille, de la priver d’une vraie semaine de crèche.
Déjà que je la sentais mûre pour entrer à l’école et qu’elle a loupé le coche à dix jours près… J’ai trouvé que c’était une grosse responsabilité : je devais gérer ses repas, son rythme de sommeil, lui proposer des activités stimulantes… et faire pareil en parallèle pour mon bébé ! Je dois avouer que j’ai parfois eu l’impression de pratiquer en amateur ce qui est un vrai métier : celui des professionnels de la petite enfance. J’y ai mis de la bonne volonté. Et j’ai aussi fait preuve d’indulgence envers moi-même : je ne suis une pro, mais je suis leur maman et je suis là pour elle… il faut faire avec !
Voyons aussi le bon côté des choses : j’avais aussi beaucoup de liberté !
J’ai pu me lancer dans les couches lavables, la DME : être une maman à la maison est idéal pour faire ce genre d’expériences ! Sans me lancer dans l’école à la maison, j’ai fait un plein de matériel d’activités manuelles pour ma grande Ourse : crayons, feutres, tampons, perles, gommettes – on a tout rangé dans un placard à sa hauteur pour qu’elle puisse aller se servir toute seule et s’occuper, c’était très utile surtout sur les temps de préparation des repas. Enfin, je suis beaucoup sortie : dans Paris parfois, mais au quotidien tout simplement au marché, à la bibliothèque, au square…On a même été plusieurs fois dans un lieu d’accueil pour les tout-petits. On vit dans une petite ville et au bout d’un moment, on retombait sur les mêmes enfants avec leurs nounous ou leurs mamans. Comme je suis d’un naturel assez timide, je ne me suis pas liée franchement avec ces gens, mais on se disait bonjour, et j’étais rassurée de savoir que si je me sentais vraiment trop isolée, ces gens étaient là (surtout les mamans qui vivaient la même situation que moi).
Une épreuve physique
On arrive dans le dur des contreparties !
Avec mon bébé qui ne fait pas ses nuits (je ne me donne pas la peine d’écrire à l’imparfait, puisque c’est toujours le cas !), l’allaitement, le portage, la poussette, les courses bi-hebdomadaires au marché, notre ville et ses pentes à 10° (c’est BEAUCOUP),… ce congé m’a beaucoup éprouvée physiquement ! J’ai renoncé parfois à acheter un melon juste parce qu’il serait trop lourd à remonter chez moi en plus de tout le reste 🙂 et je me suis aussi maudite de ne pas avoir passé mon permis de conduire et de ne pas être devenue maman plus jeune pour être plus vaillante !
Congé parental ou pas, je trouve que deux enfants, globalement c’est du sport !
Frustrations et déséquilibre
En plus d’être fatiguée, j’ai été parfois frustrée dans mon rôle de maman à plein temps.
Ironie du sort, j’ai écouté pendant cette période tout un tas de podcasts sur l’équilibre vie pro/vie perso : c’était totalement hors sujet dans ma situation et pourtant, j’étais passionnée par le sujet. Certains jours, j’ai eu envie de me retirer de la vie professionnelle définitivement en me disant que je n’arriverais jamais à m’occuper des enfants tout en travaillant. D’autres jours au contraire, je me sentais comme un lion en cage à planifier mes menus, faire le ménage et la cuisine alors que j’avais envie d’avoir des projets à organiser, des collègues avec qui prendre un café…
Avec mon mari, on a retrouvé la « dispute impossible » qu’on avait déjà connue pendant mon premier congé parental.
Quand lui rentre du travail et voudrait ne pas s’occuper des enfants ni du dîner parce qu’il a bossé toute la journée ; et que moi je voudrais lui passer le relais parce que je n’ai fait que ça, du domestique ! Et que je voudrais bien aller bosser à sa place, tiens, on verrait si je me plaindrais. De toute façon, quand je bosserai, je m’occuperai aussi de la maison, je serai toujours celle qui en fait le plus, etc. etc. Rien de bien constructif ! Mais au moins, quand c’est la deuxième fois, on est mieux armés. J’estime que ce congé a été de ce point de vue moins houleux que le premier. Mon gros Ours a aussi, je pense, mieux vécu d’être un peu exclu de notre « trio » car il sait que sa relation avec ses filles va se construire sur le long terme et qu’il n’a pas besoin de forcer les choses.
Au-delà des sacrifices personnels que j’ai consentis, il y a eu bien sûr, un sacrifice financier.
C’est presque un sujet à part entière, d’ailleurs… Je ne vous cacherai pas que j’ai puisé dans mes économies pour pouvoir me permettre ce congé, qui me faisait perdre presque 1 400 € de revenus chaque mois (ouais, je mets des chiffres, j’ai pas de tabou !). Les faire garder toutes les deux ne m’aurait pas coûté si cher… Je ne vais pas me plaindre, ce serait indécent : j’avais les moyens de faire cette parenthèse. Mais je ne peux pas m’empêcher de regretter que l’impact financier soit si important : il doit sûrement peser trop lourd dans la décision de tout un tas de couples, alors qu’on devrait être tous égaux devant la possibilité de faire ce choix. Accorder du temps à ses enfants, c’est irremplaçable : si c’est pas pour eux qu’on le fait, alors pour qui ? En plus, c’est temporaire… Mon expérience, c’est que quatre ou cinq mois, c’est déjà une aventure, et malgré les difficultés, je souhaite à tout le monde de pouvoir prendre un congé parental s’il (encore un autre vaste sujet) ou elle en a envie.
Voilà, c’était mon bilan personnel du congé parental.
J’espère que vous aurez noté le paradoxe (pas l’ironie) de la photo que j’ai choisie pour illustrer cet article.
Pendant cette période, je me suis sentie tributaire de beaucoup de choses, parfois même un peu esclave de mes enfants, prisonnière de mes choix. Et pourtant, cette vie, c’est celle que j’ai librement choisie : j’ai délibérément mis entre parenthèses ma vie professionnelle, et dans un moindre degré ma vie amicale et mon couple pour vivre pleinement ma maternité. Ce n’était pas parfait, mais ça me correspondait et je n’ai pas de regrets.
Bien sur je me retrouve beaucoup dans ton témoignage. Notamment la partie sur le couple ! Tu me donnes envie d ecrire un article comparatif entre mes deux congés parentaux 🙂 .
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Mais oui, super idée ! J’ai hâte de lire ton article (pas de pression !!)
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Super article et très intéressant ! Et surtout totalement en phase avec toutes mes interrogations en plein dans ma première grossesse et comment vais-je pouvoir concillier vie pro et de maman… Mais effectivement le barrage financier est quand même un gros gros frein… mais aussi je dirais « l’image » de la mère au foyer dans la société.. Au plaisir de te lire !
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Tu soulèves un point intéressant avec l’image de la mère au foyer, effectivement pas très valorisée… je n’ai pas trop ressenti ça pour ma part, mais je pense que le fait de ne prendre « que » quelques mois a beaucoup joué : quand on assume trois ans et plus à la maison, ce doit être totalement différent… et c’est bien dommage de ne pas reconnaître 1/tout ce que font les femmes en « congé » 2/le service qu’elles rendent à tout un tas de foyers, vu qu’il y a toujours moins de places de garde que de bébés à garder…
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Un beau retour d’expérience… Ah le congé parental, toute une histoire… enfin on peut quand même admettre que le terme de « congé » est inapproprié hein ? 😉
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Oh bah ça dépend ce qu’on entend par là, on prend en effet congé de sa vie sociale par exemple :)))
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Étant de base au foyer, mon ressenti est forcément différents, mais j’aime ton retour d’expérience. Je me demande si la complicité des garçons est aidé par ses mois passé tous les trois 🤗
J’ai souris quand tu as parlé de privé ta Grande Ourse de ses 5 jours de crèche, moi qui me réjouissais de le deux jours et demi de nounou (après 6 mois, avant je n’arrive pas à les lâcher) pour souffler 😉.
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Ton ressenti est différent ? Je veux tout savoir ! Un article ! Un article !
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😅 attend, je vois si je peux te caler ça en décembre ou en janvier
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Je suis ravie de lire ton expérience sincère et sans tabou car je m’apprête à vivre la même chose pour mon premier enfant … Je suis en arrêt depuis 2 jours (3 semaines avant mon congé patho) et en mode culpabilité vis à vis de ma vie professionnelle … Et donc je vais enchaîner avec 4 mois de congé parental (donc je reprendrais le boulot en septembre, soit 9 mois 1/2 sans travailler :o). Et j’ai à la fois hâte de vivre cette vie de maman en congé parental, et je la redoute … Peur de m’enfermer dans une routine domestique et de me perdre moi-même … Alors je vais être vigilante et j’envisage déjà de pouvoir confier bébé quelques heures même si je suis en congé parental, sans culpabiliser … pour aussi profiter de ce temps de pause professionnelle pour faire autre chose et penser à moi en tant que femme.
RDV dans 9 mois pour avoir mon compte rendu 😀 et merci encore pour le tien !
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Pas de culpabilité ! Quelques mois, ça se rattrape dans une vie professionnelle, tu verras 🙂 C’est super que tu te projettes et que tu aies des idées pour cette période… tu auras aussi sûrement des surprises. En tout cas, je te promets sur la base de mon expérience que ce sera une aventure unique dans ta vie !
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Très chouette article, j’y reconnais pas mal mon ressenti de mes 2 congés parentaux… et cette « dispute impossible » comme tu dis, tellement réaliste, et que je vis de nouveau parfois depuis que je suis au chômage!
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Ah j’imagine bien, je suis au chômage aussi en ce moment et… je suis quand même bien occupée ! Alors la dispute impossible ressurgit encore parfois ici aussi 🙂
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Ah la dispute impossible !! On ne saura jamais ce que vis l’autre (même si moi j’ai connu les deux situations mais bon évidemment lui te dira mais c’est pas pareil etc etc …) Je crois qu’on a toutes ressenti ce que tu décris ! Quoiqu’il en soit, ça reste une chance de pouvoir passer ce temps avec ses enfants !
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Je vois que ça vous parle bien, la dispute impossible 🙂 ça me rassure beaucoup de savoir qu’on le vit tous !
Et oui, je mesure ma chance d’avoir pu passer du temps avec mes enfants sans travailler.
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Je pense que pendant leur congé parental de nombreuses femmes sentent parfois cette ambivalence! Mais l’essentiel, comme tu le dis, est d’être en accord avec ses choix et de ne rien regretter 🙂
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De ne rien regretter… après coup 😉
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Ahhhhhh, LA dispute impossible… Un sujet à part entière chez moi aussi 🙂
Pour ma part, j’ai eu la chance (ou pas) de connaitre deux façons de vivre l’après bébé. Pour mes deux grandes, je travaillais dans la banque, donc sans prendre de congés parentaux, j’ai pu en profiter 8 mois. Pour les deux petits (actuels), je ne travaille plus depuis 3 ans (le temps de les pondre quoi), et je reprendrais le boulot en freelance, donc à la maison (une excellente source de conflit pour la dispute impossible). C’est vrai que la culpabilité d’être maman au foyer après avoir bossé 10 ans est parfois un peu lourde à porter, mais ça n’est rien en comparaison de la chance de pouvoir voir grandir ses enfants.
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Bienvenue sur le blog et merci pour ton message ! J’en ai profité pour découvrir ton blog : je suis toujours très admirative des gens qui ont plus d’enfants que de bras !!
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Merci à toi, et bienvenue également !
On ne va pas se mentir, je n’y arrive pas tout les jours 🙂
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Roh ça me parle ça! La dispute éternelle (oui oui, impossible) et la charge physique d’avoir des gosses en bas âge (mais ça me donne une excuse valable pour aller au yoga).
Le positif aussi.
Je suis presque mère au foyer depuis trois mois, enfin je suis au chômage légalement (donc c’est plus gérable financièrement) et j’apprécie cette parenthèse tout en pestant parfois parce que putain de race c’est dur d’être mère au foyer!
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Je t’accorde le titre mérité de mère à plein temps, chômage ou pas ! Et d’accord avec toi : profiter de ses enfants, c’est un privilège mais ça n’interdit pas de se plaindre non plus !
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J’aime beaucoup ton article. Surtout le rapport à tes enfants qui est différent sans travailler. Je suis enseignante, donc je profite régulièrement de longues périodes avec mes enfants (d’autant plus que j’ai été en congé maternité tous les deux ans ces dernières années…). Je me questionne parfois sur le fait que de nombreux parents ne que rarement plus de deux ou trois semaines d’affilées 24h/24 avec leurs enfants et sur ce que cela change dans notre manière d’être parent quand justement, on passe tout ce temps ensemble.
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Oui, le temps ensemble est forcément un paramètre important dans une relation. Le plus compliqué, c’est surtout de pouvoir choisir la quantité et la qualité qui nous conviennent… or beaucoup sont obligés de subir ou de faire avec leur situation.
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Oups mon commentaire a rencontré un petit bug en route. Comme tu le dis si bien, l’argument financier est crucial dans le choix de prendre un congé parental ou non. C’est vraiment dommage car du coup ce n’est plus vraiment un choix.
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Oui tout à fait, ce n’est pas un choix si c’est matériellement impossible ! Grâce à ton commentaire j’ai été découvrir ton blog de working mutti qui m’a beaucoup plu ! A bientôt !
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Je n’ai pas pu prendre de congé parental pour ma puce (le côté financier toussa toussa quand tu ramènes 50% des revenus et que le prêt immobilier continue à courir…). Je me suis quand même permise le 80% et je le ferai à nouveau sans hésiter pour bébé 2 qui j’espère se décidera un jour!
Je trouve ton retour très intéressant et je pense que le mien pourrait être presque identique si j’avais pu ou pourrai en bénéficier un jour 🙂
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Si les 20% t’ont plu je te souhaite de découvrir l’expérience à 100% !
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Je viens d’écouter ton podcast sur Bliss Stories et je découvre ton blog. J’aime beaucoup tes articles et témoignages dans lesquels je retrouve beaucoup de mes expériences. Cela commence à dater un peu pour moi (ma 3ème vient d’avoir 4 ans) mais désormais avec le recul, je me souviens de mes quelques mois auprès de mes nourrissons comme des parenthèses enchantées. Bien sûr je n’ai pas totalement enfoui la fatigue, l’impression de tourner en rond, les tâches ménagères qui revenaient sans cesse, les disputes des enfants mais ce n’est pas cela qui me reste au final 🙂
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Merci pour ce gentil message 😊 c’est très encourageant, et je compte bien moi aussi ne retenir que le meilleur !
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Tiens, voilà un article qui me parle, moi qui vais commencer mon second congé parental dans quelques mois…
Le premier avait été… intense, mais pourtant j’aurais été incapable de faire différemment (confier mon bébé a quelqu’un d’autre ??? impossible !).
Celui là promet de l’être tout autant, avec deux enfants à gérer cette fois… Je sais d’avance que cela va être épuisant, aliénant presque mais… qu’après coup, je ne le regretterais pas ! La partie positive de ton compte rendu me rappelle beaucoup de choses, il faudra que je les garde en tête pour les journées difficiles (quand je sauterais sur mon amoureux dès son retour du travail par exemple !)
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Il y aura des moments difficiles, on ne va pas se mentir. Mais mon expérience c’est qu’on relativise plus facilement pendant le deuxième congé – c’est l’avantage d’avoir de l’expérience !
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